Crime à Black Dudley - Margery Allingham

Autrice : Margery Allingham
Titre : Crime à Black Dudley
Editions : Harper Collins Poche
Pages : 254 pages

4ème de couverture : Wyatt Petrie, jeune aristocrate, organise un week-end festif dans son château ancestral de Black Dudley. Mais alors que ses invités décident de rejouer un rite initiatique autour d'une dague dans le manoir plongé dans l'obscurité, l'un des participants est retrouvé mort. Accident ? Assassinat ? Les convives, dont un mystérieux jeune homme répondant au nom d'Albert Campion, tentent de faire la lumière sur cette étrange affaire. Et très vite, les invités comprennent qu'ils ne sont pas au bout de leurs peines. Il s'avère en effet beaucoup plus facile de se rendre à Black Dudley que d'en repartir...

Mon avis : Aujourd’hui, je vous parle d’un roman qui, malheureusement, n’a pas su me convaincre. Vous savez que j’aime être honnête dans mes chroniques, alors je vous partage aussi mes flops… et Crime à Black Dudley en fait partie.

Wyatt Petrie, jeune aristocrate, organise un week-end festif dans son manoir de Black Dudley. Parmi les invités, des amis triés sur le volet, un mystérieux rituel autour d’une dague ancienne… et un meurtre, bien sûr.
Rapidement, l’ambiance tourne au huis-clos oppressant : un cadavre, des suspects, une tension croissante, et surtout… l’apparition d’un personnage qui deviendra récurrent dans l'œuvre de Margery Allingham : Albert Campion, détective singulier chargé de mener l’enquête.
Mais plus les heures passent, plus les invités se sentent piégés. Entrer à Black Dudley était facile… en sortir sera une autre affaire.

Je vais être franche : je me suis ennuyée. L’ambiance "huis-clos" promettait pourtant un suspense à la Agatha Christie, mais le rythme m’a semblé lent, voire poussif. Les rebondissements ne m’ont pas tenue en haleine, et les dialogues m’ont paru souvent redondants.
Un détail m’a particulièrement agacée : les personnages passent leur temps à s’appeler par leur nom de famille, ce qui casse un peu la fluidité et rend les interactions assez froides, voire mécaniques.

On m’avait souvent présenté Margery Allingham comme une plume incontournable du roman policier classique, dans la lignée d’Agatha Christie. Peut-être que je ne suis pas encore assez familière avec son univers, mais ce premier contact n’a pas été concluant pour moi.

Crime à Black Dudley est un roman qui, malgré un cadre prometteur et un détective intrigant, n’a pas su capter mon attention. L’enquête traîne, les personnages manquent de relief, et je n’ai pas retrouvé le frisson ou le plaisir que j’espérais.

Je ne pense pas poursuivre pour l’instant avec les autres tomes de la série Albert Campion qui dorment dans ma PAL. Mais qui sait ? Peut-être qu’un jour, je lui redonnerai une chance.

Et vous, avez-vous déjà lu Margery Allingham ? Avez-vous un titre à me conseiller pour (re)découvrir son univers sous un meilleur jour ? N’hésitez pas à me partager votre ressenti !